Se faire Insulter sous les draps, où le paradoxe de l'insulte sexuelle.  

L'euphésime (= "Faire L"amour") etait très à la mode durant les années 70 à l'aube de l'an 2000. Puis la vulgarisation des rapports sexuelles a évolué et a accompagné les millennials vers une évolution des moeurs, vers la pornographie des rapports sexuels. 

Engendrant une forme de paradoxe de l'insulte sexuelle sous les draps. Des insultes sexuelles où l'on s'indignerait  face à la même insultes en public car stigmantissantes et injurieuses... Les insultes sur l'oreiller peuvent passer de stimulation à humiliation ou d'injure à flatterie... 

L''insulte du type "salope", "chienne en chaleur", "ma petite pute"..... peuvent révéler et devenir une attraction stimulante sexuellement parlante pour certains hommes/femmes. L'insulte à ce moment précis est devenue une flatterie dans le moment intime...

Selon l'étude "Archives of Sexual Behavior" 

https://link.springer.com/article/10.1007%2Fs10508-015-0585-2

Les chercheurs australiens de l'université de Sydney, Peter Jonason, Gabrielle Betteridge et Ian Kneebone, ont décidé de lever le secret des discussions sur l'oreiller. Après avoir interrogé plus de 300 personnes âgées de 18 à 69 ans

Sachez que 9 personnes sur 10 parlent pendant l'acte sexuel. Aussi bien les hommes que les femmes n'hésitent pas à employer un langage vulgaire. (nettement plus qu'en 2006).

"Les auteurs ont pu déterminer 2 grands types d'échanges verbaux  entres les partenaires :  Mutualiste ou individualiste."

Le comportement "Individualiste" pour ceux centrés sur soi ("individualisme" d'après les auteurs de l'étude). Pour ceux qui sont axés sur le partage du plaisir "Mutualiste" On dit à l'autre ce qu'il a envie d'entendre.  C'est le type qui traduit la plus grande satisfaction sexuelle , vive le  "Mutualisme" :) !!

On trouve davantage de femmes aimant dire des messages de soumission sexuelle et entendre des messages de domination, que l'inverse. (ex : soumission sexuelle («fais-moi ce que tu veux»), possessivité sexuelle («c'est ma bonne XXXX»), et description de fantasmes («imagine que quelqu'un d'autre est là»).domination sexuelle (de type «prends-la»...), «Il est possible que les hommes et les femmes aient tout simplement appris à dire ce que l'autre sexe aime entendre et retirent du plaisir au plaisir du partenaire», concluent les auteurs. 

Si on aime quelqu'un, pourquoi l'insulter ? 

Je me suis en effet posée cette question. Je pense que certaines personnes arrivent à dissocier le désir de l'amour. Alors que d'autres l'associent. Du coup pour ceux qui y arrivent à le dissocier, l'insulte peut devenir un objet d'exitation.

La plupart des femmes éprouvent l'envie de crier pendant l'acte sexuel un  "je t'aime" remplie de tendresse et d'amour à cet homme qui leur donne tant de plaisir .... Alors qu'eux ont un besoin de situations existantes et crues plus viril pour sentir le désir parcourir leur corps. La tendresse sera là une fois l'orgasme obtenu, signe d'un sentiment d'apaisement et de reconnaissance... avant de s'abandonner tout doucement dans les bras de Morphée.

Si votre partenaire reste toujours doux et attentionné, il risque de vous voir comme une femme trop "respectable". Il n'osera plus se dévoiler et vous désirer sous une autre forme d'excitation... Vous injurier lui permettra de vous désirez lubriquement en dissociant la femme aimée de l'objet de ses désirs lascifs dont il va se saisir avant de ressentir  à qu'elle point vous lui êtes affectivement nécessaire dans sa vie, dans son lit. Bien sûr tout ceci est ressenti et vécu de manière inconsciente et pas par tous les hommes bien entendu !

Coté phychologie :

Comme vous le savez déjà, l'influence de nos parents influent sur notre sexualité. Les neuromédiateurs cérébraux entrent en jeu dans le cycle des actes sexuels. Un développement psychosexuel est en nous et ce language est programmé dès la naissance... il évolue lors des relations précoces que l'on a avec la mère lors des calins, lors du bain... La gente masculine est plus marqué par ce développement psychosexuel et peut laisser des traces dans leur mémoire (inconsciente), dans la notion d'attachement et de séparation qu'ils ont connu avec leur mère (cette première femme)

Comme le dit si bien, la Sexologue Sylvie Lavallée : Si la relation parentale a été difficile, vous le savez autant que moi qu'il nous est impossible de modifier le passé. Par contre, une fois adulte, il nous est possible d'obtenir des outils nécessaires (developpement personnel, life coaching, psychologue,..) pour s'individualiser en tant que personne à part entière. Cela vous permettra de vous détacher des parties en vous qui ne vous appartient pas. Comprendre ainsi les souffrances vécues et aller vers une liberté et vous permettre d'exister en tant qu'homme / que femme et de vous épanouir et vous affirmer individuellement.

Conclusion :

Si certaines d'entres vous après une insulte de la part de votre partenaire sexuel, (surtout s'il ne vous en à jamais parlé auparavant), vous vous sentez mal, parlez-lui en, posez-lui directement des questions... et ne voyez plus cela comme une agression verbale.

Ne vous sentez pas obligé de subir ce qui vous blesse. Ne vous obligez pas à subir pour faire plaisir à l'autre au risque de vous oublier et du coup vous faire plus de mal que de bien.

Nos désirs charnels, fantasmes, sont divers, nous ne sommes pas existés par les mêmes envies. Nos désirs peuvent être en total contracdiction avec nos valeurs et/ou principes

Donc avant de se faire traiter de "petite S****", ou d'avoir envie à votre tour d'utiliser  tout autre vulgarité, assurez-vous que c'est bien votre/son délire. Tout en connaissant les limites afin de ne pas ébranler votre/sa sensibilité !

Zorah AIDOUD

LOve /LIfe Coach

Consultante en developpement personnel